Mijn dagelijkse Euroblog 3 december 2011: Sarkozy en Merkel zitten niet op 1 lijn

De speech van Sarkozy is het bestuderen waard. Hoe kan een Franse President aan de Fransen uitleggen dat de tijd van schulden maken voorbij is? Dat lijkt mij niet gemakkelijk voor een land dat al 37 jaar lijdt onder begrotingstekorten. Sarkozy heeft er wat op gevonden. Probleem is alleen dat Merkel het er niet mee eens is

Eerst besteden wij aandacht aan een speech die Sarkozy drie jaar geleden hield op 25 september 2008 eveneens in Toulon.

Indien U liever leest dan is hier een link naar de integrale tekst van de Toulon speech.

Sarkozy begint in 2008 zijn speech met de vaststelling dat er sprake is van een internationale vertrouwenscrisis:

Une crise de confiance sans précédent ébranle l’économie mondiale. De grandes institutions
financières sont menacées, des millions de petits épargnants dans le monde qui ont placé leurs
économies à la Bourse voient jour après jour fondre leur patrimoine, des millions de retraités
qui ont cotisé à des fonds de pension craignent pour leurs retraites, des millions de foyers
modestes sont mis en difficulté par la hausse des prix.

Even later zegt hij dat de val van de muur de gedachte voedde dat de globalisering bovenal positieve effecten zou hebben:

La génération qui avait vaincu le communisme avait rêvé d’un monde, où la Démocratie et le marché résoudraient tous les problèmes de l’humanité. Elle avait rêvé d’une mondialisation heureuse qui vaincrait la pauvreté et la guerre.

Daar kan Sarkozy het natuurlijk niet laten. In de Franse politieke cultuur wordt globalisering bijna altijd kritisch beschouwd:

Une certaine idée de la mondialisation s’achève avec la fin d’un capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l’économie et avait contribué à la pervertir.
L’idée de la toute puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par
aucune intervention politique, était une idée folle.
L’idée que les marchés ont toujours raison était une idée folle.

Het idee dat markten altijd gelijk hebben is volgens Sarkozy een dwaasheid. Dat gaat er bij de Fransen in als het evangelie in een ouderling. Vervolgens komt er een aanval op de inhalige banken die met hun inhalige gedrag de middenklasse hebben gedemoraliseerd (huizenmarkt!) en natuurlijk ook de boeren. In Frankrijk zijn de grote boeren in het Noorden nog steeds een geduchte lobbygroep:

Ce système où celui qui est responsable d’un désastre peut partir avec un parachute doré, où
un trader peut faire perdre cinq milliards d’Euro à sa banque sans que personne s’en
aperçoive, où l’on exige des entreprises des rendements trois ou quatre fois plus élevés que la
croissance de l’économie réelle, ce système a creusé les inégalités, il a démoralisé les classes
moyennes et alimenté la spéculation sur les marchés de l’immobilier, des matières premières
et des produits agricoles.

Sarkozy haast zich echter te zeggen dat het kapitalisme niet de schuld is van alle ellende en dat een terugkeer naar het collectivisme geen optie is. Maar er mot wel wat gebeuren!

La crise financière n’est pas la crise du capitalisme. C’est la crise d’un système qui s’est éloigné des valeurs les plus fondamentales du capitalisme, qui a trahi l’esprit du capitalisme.
Je veux le dire aux Français : l’anticapitalisme n’offre aucune solution à la crise actuelle. Renouer avec le collectivisme qui a provoqué dans le passé tant de désastres serait une erreur historique.
Mais ne rien faire, ne rien changer, se contenter de mettre toutes les pertes à la charge du contribuable et faire comme s’il ne s’était rien passé serait aussi une erreur historique.

De tijd dat markten altijd gelijk hebben is over!

Il faut un nouvel équilibre entre l’Etat et le marché, alors que partout dans le monde les pouvoirs publics sont obligés d’intervenir pour sauver le système bancaire de l’effondrement. Un nouveau rapport doit s’instaurer entre l’économie et la politique à travers la mise en chantier de nouvelles réglementations.

L’autorégulation pour régler tous les problèmes, c’est fini.
Le laissez¬faire, c’est fini.
Le marché qui a toujours raison, c’est fini.

Wat te doen? De banken moeten gereguleerd worden! Geen speculatie meer!

Il faut ensuite réglementer les banques pour réguler le système. Car les banques sont au cœur du système.
Il faut cesser d’imposer aux banques des règles de prudence qui sont d’abord une incitation à la créativité comptable plutôt qu’à une gestion rigoureuse des risques. Ce qu’il faudra dans Il faudra imposer aux banques de financer le développement économique plutôt que la spéculation.

De Chinezen hebben het gedaan met hun kunstmatige ondergewaardeerde munt!

Car le producteur français peut faire tous les gains de productivité qu’il veut, il peut à la rigueur concurrencer les bas salaires des ouvriers chinois, mais il ne peut pas compenser la sous¬évaluation de la monnaie chinoise.

Frankrijk moet ook de hand in eigen boezem steken. Frankrijk moet geen schulden meer maken:

Quand on veut dire la vérité aux Français, il faut la leur dire jusqu’au bout et la vérité c’est que l’Etat ne peut pas indéfiniment financer ses dépenses courantes et ses dépenses de solidarité par l’emprunt. Il faut bien un jour payer ses dettes.
L’argent de l’Etat c’est l’argent des Français. Ils ont travaillé trop dur pour le gagner pour que l’on ait le droit de le gaspiller.

En dan nu de recente speech in Toulon van afgelopen donderdag 1 december 2011

Hieronder treft U de eerste 30 minuten van de speech van Sarkozy aan (met dank aan Renee Vonk)

 

Indien U de speech liever leest dan kan dat hier.

Sarkozy past weer dezelfde truc doe. Politici moeten gewoon de waarheid vertellen: we zitten in een diepe crisis:

Je n’ai pas écouté ceux qui me conseillaient de ne rien dire de peur qu’en disant la vérité, on créât la panique. J’avais la conviction que pour sauver la confiance, pour éviter la peur, il fallait au contraire dire la vérité aux Français.

Cette vérité, les Français étaient prêts à l’entendre.
Leur dire la vérité, c’était leur dire que la France ne pouvait pas rester à l’abri d’une crise planétaire.
C’était leur dire que cette crise était grave, qu’elle allait durer, qu’elle aurait des conséquences sur la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d’achat.

Sarkozy moet nu de massale bankensteun verdedigen. We hebben niet de banken gered maar de Fransen!

Ce ne sont pas les banquiers qui ont été secourus.
Ce ne sont pas les actionnaires des banques qui ont été protégés.
Ce sont les économies des Français qui ont été sauvées ainsi que leurs emplois car la faillite d’une banque aurait entraîné celle de toutes les autres et c’est l’économie tout entière qui, privée de crédit, se serait effondrée.

En Frankrijk en de Fransen moeten nu echt ophouden schulden te maken. Net als in 2008!

Dire la vérité aux Français, c’était leur dire que l’État ne pouvait pas indéfiniment financer ses dépenses courantes et ses dépenses de solidarité par l’emprunt, parce qu’un jour, il faut payer ses dettes.

De situatie in 2011 is nog veel erger dan in 2008. Franse burgers zijn bang. Fransen zijn bang dat hun vaderland zijn missie gaat verliezen (Frankrijk heeft net als de VS een missie, in Frankrijk is dat een wereldwijde mission civilisatrice)

Mais aujourd’hui, la peur est revenue.
Cette peur qui détruit la confiance.
Cette peur qui paralyse les consommateurs, qui empêche l’investisseur d’investir, l’entrepreneur d’entreprendre, le patron d’embaucher, le banquier de prêter.

Cette peur porte un nom : c’est la peur pour la France de perdre la maîtrise de son destin.

La seule façon de conjurer cette peur, c’est de dire la vérité.

En de Fransen hebben sinds 1973 geen begrotingsevenwicht gekend!

Dans certains pays comme la France, c’est l’État qui s’est endetté. Pas un seul budget en équilibre depuis 1974 ! Dans d’autres pays comme l’Angleterre ou l’Espagne, ce sont les ménages qui pendant longtemps se sont endettés. Dans d’autres encore, comme aux États-Unis, les ménages et l’État se sont endettés en même temps.

Frankrijk heeft nu drie keuzes: ontkenning van de problemen (een sneer naar La Hollande), deflatie en (een sneer naar de ECB) of kostenbeheersing die de levenstandaard zal beschermen.

Il y a trois façons de répondre à la crise.

La première, c’est de la nier. Expliquer que ce n’est pas grave, que la crise n’est qu’un prétexte. C’est mentir aux Français et préparer des catastrophes dont la France ne se remettrait pas.

La seconde, c’est de faire le choix exclusif de l’austérité, de la rigueur, de la déflation. Ce serait le choix de la baisse des salaires et des retraites. Ce serait le choix de faire porter tout le poids de la crise sur le pouvoir d’achat. Ce serait le choix qui tirerait tout vers le bas, un choix qui prendrait le risque de plonger l’économie dans la récession et même dans la dépression.

Il y a un autre choix possible. Celui de répondre à la crise par le travail, par l’effort et par la maîtrise de nos dépenses. C’est un ajustement par le haut. C’est un choix qui préserve le niveau de vie. Entre la baisse des retraites et travailler plus longtemps, je choisis la deuxième solution. Entre gagner moins et travailler davantage, je suis convaincu que la deuxième solution est préférable à la première, qu’elle est plus juste et qu’elle nous permettra de sortir de la crise au lieu de l’aggraver. Ce choix de l’effort, du travail, c’est la politique que suit avec constance le gouvernement.

Uiteindelijk kiest Sarkozy voor de tweede optie, dus deflatie, Merkel kan tevreden zijn, maar het is onduidelijk wat Sarko nu echt wil. En dan komt hij met zijn stokpaardje: pensioenleeftijd en de 35urige werkweek omhoog!

Dans le monde tel qu’il est, avec les défis que nous avons à relever, avec ce que sont les tendances de la démographie, la retraite à 60 ans et les 35 heures ont été des fautes graves dont nous payons aujourd’hui lourdement les conséquences et qu’il nous a fallu réparer.

Frankrijk zal nu echt zijn sociale model moeten hervormen want de grenzen zijn open:

On ne peut pas financer notre protection sociale comme hier en prélevant uniquement sur les salaires quand les frontières sont plus ouvertes et qu’il faut faire face à la concurrence de pays à bas salaires. La réforme du financement de notre modèle social est devenue urgente.

Frankrijk moet weer gaan investeren! Je ziet Merkel nu in haar werkkamer in Berlijn haar wenkbrauw optrekken.

C’est le moment de travailler, d’investir, d’entreprendre. C’est le moment où l’État doit redevenir innovateur, entrepreneur, investisseur, où il doit entraîner ceux qui inventent, qui créent, qui entreprennent. OSEO, le Grand emprunt, le Fonds stratégique d’investissement, ce sont des outils de financement de cette révolution de long terme. Il faut persévérer dans cette voie.

Vervolgens werkt Sarko naar een Europese oplossing toe:

L’Europe, ce n’est pas moins de souveraineté, mais davantage de souveraineté, parce que c’est davantage de capacité d’agir.

Geen enkel land staat alleen sterk. Europa moet eenworden om de strijd met de emerging markets aan te kunnen:

On défend mieux sa souveraineté avec des alliés, que tout seul. C’est la grande leçon de l’histoire du XXe siècle. Renoncer à notre place de membre permanent du Conseil de sécurité et à notre droit de veto ne serait ni plus ni moins qu’une faute. Nous n’aurions pu aider les peuples de Libye et de Côte d’Ivoire à se libérer.

Maar het Franse Veiligheidsraad vetorecht moet wel behouden blijven want anders kunnen we niet nog een keer Ivoorkust en Libië redden! Briljant! Vervolgens bezingt Sarko de Frans-Duitse samenwerking en onthult een geheim:

La France et l’Allemagne ont fait le choix de la convergence. Je ne reviendrai jamais sur ce choix. Cela ne veut pas dire que l’une veut se mettre à la remorque de l’autre, ni que les deux veulent renoncer à leur identité jusqu’à se confondre.

Le choix de la convergence, ce n’est pas celui de l’imitation, mais celui des leçons tirées en commun de l’expérience de chacun.
Le choix de la convergence, c’est celui du travail en commun, de l’effort partagé pour construire au cœur de l’économie européenne une zone de stabilité et de confiance qui sera le moteur de la compétitivité européenne. Je ferai tout pour qu’il en soit ainsi.

Merkel en Sarkozy hebben voor convergentie gekozen, whatever that may be. De Europese unie moet een zone van stabiliteit worden. En dan komt het:

Il y a urgence. Le monde n’attendra pas l’Europe. Si l’Europe ne change pas assez vite, l’Histoire s’écrira sans elle.

C’est la conviction de la France et de l’Allemagne.

L’Europe a besoin de plus de solidarité. Mais plus de solidarité exige plus de discipline.

Merkel mocht de speech van Sarko van tevoren inzien en heeft vlug na het woord solidariteit het woordje discipline gezet. De Franse diplomaten hebben dat kennelijk overgenomen. De volgende passage wisten de Duitse diplomaten niet te wijzigen:

Plus de politique, c’est le deuxième principe de refondation de l’Europe.

La refondation de l’Europe, ce n’est pas la marche vers plus de supranationalité. Ce n’est pas la réouverture des vieilles querelles entre les partisans de l’Europe des nations et de l’Europe fédérale.

L’Europe se refondera en tirant pragmatiquement les leçons de la crise. La crise a poussé les chefs d’États et de gouvernements à assumer des responsabilités croissantes, parce qu’au fond, eux seuls disposaient de la légitimité démocratique qui leur permettait de décider. C’est par l’intergouvernemental que passera l’intégration européenne, parce que l’Europe va devoir faire des choix stratégiques, des choix politiques.

Merkel vindt dat een Duits Europa supranationale fiscale integratie behoeft. Sarko wil die zuinigheid bewerkstelligen door onderonsjes tussen intergouvernementele regeringsleiders. Toen Merkel dit hoorde sloeg zij vast hard met de deur.En bij de volgende passage heeft zij ongetwijfeld gevloekt:

Si nous voulons que l’euro survive, nous n’avons pas le choix : nous devons opposer une solidarité sans faille à tous ceux qui doutent de la viabilité de l’euro et qui spéculent sur son éclatement.

Solidariteit betekent dat de ECB de sluizen moet openzetten!

We zitten nu zes dagen voor 9 december en Frankrijk en Duitsland hebben een totaal verschillende oplossing voor de Europroblemen. Het is niet gemakkelijk om optimistisch te blijven.

 

 

 

 

 

 

 

2 thoughts on “Mijn dagelijkse Euroblog 3 december 2011: Sarkozy en Merkel zitten niet op 1 lijn

  1. Pretty good post. I just stumbled upon your blog and wanted to say that I have extremely enjoyed reading your blog posts. Any way I am going to be subscribing for your feed and I hope you article once more soon.

  2. Hi! Someone in my Facebook group shared this website with us so I came to check it out. I’m definitely loving the information. I’m bookmarking and will be tweeting this to my followers! Superb blog and amazing design.

Leave a Reply